La découverte des Danses de la Paix Universelle a d’abords été pour moi un coup de cœur familial, partagé lors d’un camp d’été en Ariège française avec ma compagne, son fils de 11 ans et notre fille de 8 ans.
Une semaine de chants et de danses quotidiens en plein air, au sein d’un groupe de 80 adultes et 20 enfants, tous âges confondus. Ce fut une bénédiction pour chacun de nous! Pour la première fois, chacun des membres de notre famille s’entendait sur le désir de revenir l’année suivante !
C’est la première fois également que j’étais témoin de ce phénomène: des enfants de tous âges qui vont et viennent, chantent et participent aux danses, s’asseyent au centre, puis retournent jouer entre pairs dans la nature avoisinante, à leur gré.
Le lien communautaire créé par cette pratique ancestrale – chanter et danser en cercle- est tel que l’équilibre se crée naturellement entre les différentes générations.
Les guides ont au préalable très simplement posé le cadre des Danses avec le groupe au complet, enfants compris , en communiquant d’une part qu’enfants et adultes y sont la bienvenue, sans discrimination et que d’autre part le besoin que soit respecté le calme dans l’espace des Danses.
La suite s’équilibre la plupart du temps tout naturellement : quand l’enfant approche du cercle, il sait qu’il y a sa place et il sait qu’il est libre d’aller et venir. Il respecte la consigne sans effort.
Très peu de rappel à l’ordre sont nécessaires tant les valeurs communautaires dégagées par les Danses de la Paix sont évidentes.
Bien sûr l’environnement fait partie aussi des conditions d’équilibre, comme la possibilité pour les enfants de jouer à l’extérieur et la proportion d’adultes et d’enfants.
Occasionnellement la proportion d’enfants est plus importante, par exemple lors de cette soirée des Danses à l’occasion du passage de l’an à l’école Steiner de Lyon. Nous étions dans une salle avec une vingtaine d’adultes et (au moins) l’équivalent d’enfants, sans possibilité de sortir pour des raisons météo hivernale… Les enfants ont été fort bruyants et leur énergie plutôt chaotique… mais dans ce cas particulier les guides ont fait preuve d’un accueil et d’une patience peu commune, et la session a tenu la route.
C’est important pour les parents et pour la communauté que nous sommes de partager l’espaces du sacré avec nos enfants, en toute simplicité, ce que permet l’espace ouvert des Danses de la Paix.
L’apprentissage y est alors naturel car l’enfant se sent libre, peu lui étant imposé.
Il va et vient dans le cercle des Danses, s’immergeant à souhait dans ce bain de lumière, dans ce mandala vivant créé par cette communauté du moment dont font partie ses parents.
Il est témoin d’un partage de valeurs qui sont autant de graines d’humanité semée dans la terre fertile de son cœur encore tendre et réceptif.
Fabrice.
